La dyscalculie, ou TSLE, les causes possibles

Les causes sont encore mal connues. Si une grande part génétique a pu être mise en avant, ainsi qu’une possible hérédité, les mécanismes sont encore mal maitrisés. Il est également observé une part environnementale, notamment dans les phases précoces du développement cérébral (intoxication par l’alcool durant la grossesse).

         Dans les activités cognitives liées au nombre, plusieurs parties du cerveau entre en jeu :

  • Le lobe pariétal
    • La voie ventrale
    • Les régions préfrontales

Avec l’expérience, une automatisation se réalise et grâce à la plasticité du cerveau, les réseaux neuronaux se spécialisent, permettant une fonction plus courte et plus rapide.

Un enfant avec une dyscalculie va avoir du mal à automatiser et va devoir utiliser des techniques basiques pour réussir la moindre manipulation des nombres, comme par exemple, dans un calcul comme 5+3 toujours compter à partir de 1, plutôt que partir d’un des nombres pour continuer le comptage : 5,6,7…

Ces enfants ont du mal à récupérer de leur mémoire les informations et les stratégies nécessaire, et passent donc à chaque fois par la méthode la plus primitive pour raisonner. Par exemple, il va donc compter sur ses doigts plutôt que compter en pointant du doigt.

Il pourrait donc y avoir plusieurs types de dysfonctionnements au niveau du cerveau qui pourraient expliquer une dyscalculie :

  • Au niveau du sillon intra-pariétal : Manipulation des quantités de manière non verbale, comparaison des chiffres, additions, soustractions approximatives
  • Au niveau du gyrus angulaire gauche : Multiplications ou additions exactes, mémorisation des tables (récitation automatique)
  • Au niveau du lobe pariétal : déplacement de l’attention spatiale

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