Le degré d’incapacité est déterminé par la CPAM (sécurité sociale) et la MDPH. Ce taux vous permet d’ouvrir des droits selon vos besoins. Il est évalué selon les conséquences que votre handicap a sur votre quotidien : hygiène, déplacement, accessibilité environnementale, pédagogie adaptée pour la scolarité… il est référencé dans un guide-barême (décret n°2007-1574 du 6 novembre 2007). Il identifie 8 types de déficiences :

- Les déficiences intellectuelles et difficultés de comportement ;
- Les déficiences du psychisme ;
- Les déficiences de l’audition ;
- Les déficiences du langage et de la parole ;
- Les déficiences de la vision ;
- Les déficiences viscérales et générales ;
- Les déficiences de l’appareil locomoteur ;
- Les déficiences esthétiques.
et 4 à 5 grades de sévérité qui permettent d’établir des fourchettes d’incapacité.
- Forme légère : taux de 1 à 15 %
- Forme modérée : taux de 20 à 49 %
Pour des taux de 1 à 50%, les conséquences du handicap n’entravent pas la réalisation des actes de la vie quotidienne. Il permet une reconnaissance du handicap mais n’ouvre pas des droits aux aides financières.

- Forme importante : taux de 50 à 79 % : l’impact sur le quotidien est plus
conséquent. Ce taux n’ouvre pas de droits à l’allocation adulte handicapé (AAH) sauf si il y a une restriction durable de l’accès à l’emploi.
- Forme sévère ou majeure : taux de 80 à 95 % : l’autonomie de la personne au quotidien est très restreinte. Il est octroyé à partir du moment où la personne a besoin d’une aide ou d’une surveillance accrue dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne. Cela ouvre de nombreux droits.