La dyslexie ou TSLE, l’accompagnement thérapeutique

Grâce à la plasticité du cerveau, ou la capacité à créer de nouvelles connexions, les aires cérébrales négligées par les dyslexiques peuvent être réactivées par un accompagnement spécifique (orthophonie et neuropsychologie principalement, mais psychomotricité ou encore orthoptie également).

Les professionnels ayant participé au diagnostic pourront proposer un projet thérapeutique spécifiquement lié aux besoins de l’enfant. Les parents choisiront l’orientation que prendra le parcours thérapeutique de leur enfant selon ces préconisations. Ils peuvent demander l’avis à un professionnel de confiance, comme leur médecin traitant pour prioriser les accompagnements (selon leur critère : le plus urgent, le plus court, le moins coûteux, le moins prenant…).

L’orthophonie va permettre :

  • D’entrainer les capacités phonologiques de l’enfant
  • De rééduquer la lecture avec des méthodes adaptées
  • De mettre en place des stratégies de compensation pour permettre à l’enfant de contourner les difficultés rencontrées.

La neuropsychologie va permettre :

  • De travailler les capacités attentionnelles
  • D’expérimenter les fonctions exécutives (planification, organisation, mise à jour de la mémoire de travail, inhibition, raisonnement abstrait…)

La psychomotricité va permettre :

  • De rééduquer les coordinations, l’équilibre, la latéralité, la proprioception, l’organisation spatio-temporelle, le graphisme…

L’orthoptie va permettre :

  • D’améliorer les coordinations oculaires et les coordinations œil/mains
  • D’améliorer les capacités visuo-perceptives (comment on perçoit les choses) et visuo-constructives (comment on agence les choses entre elles)

L’ergothérapie va permettre :

  • D’adapter l’environnement (perceptions sensorielles, aménagement de l’espace de travail…)
  • D’apporter des solutions matérielles pour palier certains troubles (mise en place d’un ordinateur, utilisation de logiciels spécifiques)

Laisser un commentaire